Phallocrates misogynes !

Dans l'espérance d'une désacralisation, de la pudibonderie et de l'oppression de la morale judéo-chrétienne de notre société envers le phallus, le sexe, le beau, l'amour. Voici quelques exemples dans l'histoire de l'humanité de liberté, de sociétés sans tabous, d'animal humain sur : l'amour et le beau.

La gérontophallocratie qui règne sur cette planète oppresse une grande partie de l'humanité: au moins sa moitié. Pour des raisons nébuleuses de morale, de pouvoir ou plutôt de peur et d'ignorance, elle occulte une grande partie de notre passé.

Au début des temps, le pénis est très discret car ce qui fascine les hommes c'est la grossesse et l'enfantement. Les premières divinités seront donc les déesse-mères. Par la suite, le rôle de l'homme dans la procréation apparaîtra de plus en plus clairement : c'est son sexe qui apporte la semence dans le ventre de la femme. C'est alors que les peintures murales préhistoriques et les objets sculptés de cette époque, dès environ 30000 ans avant J.C, montrent une étape où les représentations des vulves féminines commencent à être accompagnées par celles de phallus en érection.

Ils ou elles font sur les parois des cavernes des dessins, érotiques ou sacrés on ne sait pas. Ce qu’on retrouve le plus souvent parmi ces dessins, ce sont des illustrations de vulves et non pas de pénis ( ou phallus ) : la vulve est la partie du corps humain de loin la plus représentée dans les peintures préhistoriques .Ce n'est que beaucoup plus tard que ce crée le déséquilibre qui fini par occulter totalement la vulve au profit du glorieux phallus...Cela pourrai coïncider avec le début des religions et de ce que nous appelons les civilisations...!

Visible

Monument Maya Mexico Mexique

Les leçons de notre histoire seront-elles toujours une utopie d'aujourd'hui ou enfin une réalité de demain?

Les moralistes de tout temps se sont toujours mêlés d’histoires et de fesses, ça perdure encore, dans un ridicule consommé par la moitié invisible de l’humanité et par les préjugés : des dogmes, judéo-chrétien entre autre, et des découvreurs historiens, philosophes, savants...etc.

Dès la grotte, serait-ce donc la religion qui s’efforce de serrer la vis pour étouffer les vices et préserver la tribus ? Créant quelques tabous sexuels pour stabiliser la structure du groupe, encourager la perpétuité de l’espèce et protéger sa progéniture. C'est cette peur de la sexualité, qui aurait été alors travesti en violence en sexe et en peur de la féminité? En complexe de la grotte? ( précepte que je vais développer...)

La féminité reléguée depuis dans tant de sociétés à la maternité, le vagin à la matrice, le corps enfermé au gynécée, son plaisir est nié ; traduit par l'inexistence ou l’excision du clitoris. Ce n'est que la peur de la féminité, qui potentiellement en tant que moitié de l'humanité, pourrait faire vaciller les structures des pouvoirs et de leurs croyances établies. Qui, mieux que la femme, incarne : la fantaisie, la singularité, la liberté,..., l’esprit ?

Par qui ? Par la communauté des hommes, des biens et bon penseurs, moraliste de toutes accabies, avide de puissance et de jouissance. C’est que la sexualité est impensable, que la différence sexuelle est insupportable, puisqu’elles font l’objet de l’exclusion historique. Le matriarcat primitif est alors maintenant abandonné au profit d'un système matrilinéaire : c'est par la femme que se créée la tribu, l'arborescence des générations, la cohésion du groupe, sans pour autant lui donner un pouvoir hiérarchique ou politique ( qui va de nos jours jusqu'à l’identité nationale à la carte) et aboutit aux foules fascistes, dont l’intégrisme est un avatar.

Les conditions de vie étaient-elle, aux temps préhistoriques, que toutes les ressources humaines du groupe devaient être utilisées optimisées et complémentaires. Cela n'induit pas forcément un rapport de force entre les individus et les sexes, mais plutôt une symbiose.

Voici donc quelques exemples que des artistes, avec ou sans préjugés, ont réalisé :

Petit chenapan...!

Graffiti humoristique à Pompéi, ou 2000 ans d'humour ?

" hic habitat felicitas "

Peut-on le traduire par ( sachant que fascinus est le mot romain pour dire phallos en grec ou phallus en fr .) :

"Ici réside le bonheur"